30 NOVEMBRE

Dimanche, 30 novembre, nous avons passé une bonne nuit, l’ancre a bien tenu malgré des vents jusqu’à 25 nœuds. Nous partons à 06 :30 heures car nous voulions nous rendre au mille 966, il y a les bateaux copains Gusto Del Mar et Mon Île qui y sont ancrés et comme ça fait un bout de temps qu’on ne les a pas vus, ce serait agréable de passer la soirée avec eux, nous allons en avoir des choses à nous raconter !
Mais comme nous sommes à la merci de la météo, elle en a décidé autrement. En avant-midi, les vents ont augmentés jusqu’à 30 nœuds, et vers 11 :30 heures c’est le déluge qui nous est tombé dessus. Le capitaine a pris une sage décision, il réserve à la marina de Vero Beach, qui est à environ 30 minutes sur notre route; il nous offre un mooring mais nous devons être à l’épaule d’un autre catamaran, pas de problème, surtout que le coût est de 12$, on a rien à redire, l’important est d’être amarré à quelque chose. C’est surprenant comme leurs mooring doivent être fait forts car la plupart avait 2 ou 3 bateaux d’amarrés dessus. Une très bonne façon de rentabiliser leurs mooring. C’est spécial. En après-midi, le vent a augmenté à 40 nœuds accompagnés de pluie violente. Nous restons tranquille sur Zenith et repartirons demain. Nous ne verrons pas nos amis mais sûrement que l’on va se croiser à Fort Lauderdale car nous attendrons tous la fenêtre météo qui va nous permettre de traverser aux Bahamas.
En parlant d’eau il y a eu un mini déluge sur Zenith en avant-midi. Vers 10 :00 heures, j’écrivais mon journal dans le carré, Yvon était à la barre. Tout à coup, j’ai les deux pieds dans l’eau. Un tuyau du réservoir d’eau a lâché, j’ai immédiatement fermé la pompe à eau et appelé Yvon à la rescousse, je l’ai remplacé à la barre pour qu’il puisse s’occuper du problème. Il s’est déversé environ 20 gallons d’eau dans le patin bâbord mais en passant pas les armoires. Nous avions fait le plein d’eau la veille, nous avons pu constater que l’on avait perdu 1/3 du réservoir. Il a fallu vidé le fond des armoires, vidé les coffres du patin bâbord, c’était le bordel dans le bateau. Comme c’était très humide avec la pluie, rien ne séchait. Nous avons installé un ventilateur avec la chaufferette à l’alcool, cela a aidé. Yvon a vérifié les collets des tuyaux et il les a tous mis en double. Demain, je vais replacer le tout. Ce sont des choses comme ça qui met du piquant à bord, en tout cas ça brise la monotonie de l’ICW. À bientôt.